La quête effrénée du bonheur… et l’oubli de la paix intérieure
Pendant longtemps, j’ai cru que le bonheur se méritait. Je croyais qu’un jour, quand ma vie serait enfin comme je l’avais imaginée, je pourrais respirer, me détendre, ressentir une paix profonde.
Mais je ne savais pas que ce que je cherchais depuis toutes ces années, c’était en réalité une paix intérieure et que cette paix là, bien plus profonde, ne dépendait d’aucune circonstance extérieure.
Alors j’ai tout mis en œuvre pour atteindre ces idéaux : des réussites, des objectifs, du confort, des certitudes. Plus j’obtenais ce que je pensais devoir obtenir, moins je me sentais comblée. À chaque succès, une déception. Une forme de vide qui s’intensifiait.
Et j’ai continué. Encore et encore. Jusqu’à l’épuisement total. Ce n’est pas une prise de conscience glorieuse qui m’a arrêtée. C’est juste que je n’en pouvais plus.
Quand j’ai cessé de chercher… la paix intérieure s’est révélée
C’est presque par hasard, dans cette fatigue extrême, que quelque chose s’est ouvert. Non pas comme une solution extérieure, mais comme un glissement intérieur.
En arrêtant de chercher, j’ai commencé à voir. Ressentir. Et j’ai découvert que, même dans la fatigue, même dans le flou, quelque chose de paisible et doux était déjà là.
Ce n’était pas un bonheur euphorique. C’était une forme de paix intérieure discrète et profonde. Un contentement qui ne dépendait de rien. Ni de mes réussites. Ni de mes possessions. Ni même de mes certitudes.
« C’est bien gentil, mais moi je vis un enfer… »
Oui. Et je comprends profondément cette objection.
Il y a des moments où la vie secoue. Le manque d’argent, la maladie, une séparation douloureuse, la solitude. Dans ces instants-là, entendre qu’on peut « voir la beauté de l’instant » peut sembler déplacé, voire provocateur.
Mais justement : ce n’est pas un appel à ignorer ce qui fait mal, ni à peindre de rose des situations sombres. C’est une invitation à être là, pleinement, même au cœur de ce qui est difficile. Car ce qui nous fait le plus souffrir souvent, ce n’est pas tant la situation elle-même… que la lutte mentale qu’on entretient autour d’elle.
Accueillir le réel, pour accéder à la paix intérieure
Ce que j’ai découvert, c’est que la paix ne vient pas après les épreuves. Elle peut coexister avec elles.
Elle ne vient pas en cherchant à fuir le présent, mais en s’y déposant pleinement, tel qu’il est. Sans commentaire. Sans attente. Sans projection.
Et c’est dans ce calme lucide et enraciné que tout change. Parce qu’il ne s’agit pas de « s’élever » dans un monde parallèle où tout serait parfait. Il s’agit au contraire d’embrasser la réalité avec une telle clarté que les actions à poser s’imposent d’elles-mêmes, comme des évidences.
On n’agit plus par panique, par fuite ou par stratégie mentale.
On fait simplement, naturellement, ce qu’il y a à faire, dans l’instant, sans lutte intérieure.
Les gestes justes naissent d’eux-mêmes.
On ne court plus dans tous les sens, on ne réfléchit plus en boucle.
On avance calmement, avec une force tranquille, enracinée dans le réel.
Et c’est dans cet espace que la joie surgit.
Pas comme une émotion forcée.
Mais comme une reconnaissance naturelle de ce qui est vivant, même au cœur du chaos.
Comment cultiver la paix intérieure, même quand tout vacille ?
Voici quelques repères concrets pour s’ouvrir à une paix intérieure stable et vivante, indépendamment des circonstances :
1. Déposer les armes de la quête
Arrêter de chercher autre chose que ce qui est là. Ce n’est pas une résignation, c’est une ouverture nouvelle.
2. Être pleinement là, même dans l’inconfort
Respirer dans le présent tel qu’il est. Accueillir les sensations, les émotions, sans les commenter sans cesse.
3. Observer l’agitation, sans s’y identifier
Ce ne sont pas les pensées qui posent problème, c’est le fait de croire qu’on est obligatoirement lié à elles. Il y a, derrière, un espace qui les voit. Qui est libre.
4. Retrouver la simplicité de l’instant
Entendre le vent. Sentir une tasse chaude entre ses mains. Regarder un rayon de soleil sur le mur. C’est là que se révèle la paix intérieure.
Et après tout cela, le moment de l’action viendra naturellement. Vous verrez que ce que vous ferez sera pleinement ajusté, évident, aligné.
Pas parce que vous aurez tout « calculé », mais parce que vous serez présent.e, disponible et ancré.e dans ce qui est juste maintenant.
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