Manque de confiance en soi : 3 prises de conscience pour en sortir

Et comment retrouver votre capacité à vivre avec plus de conscience et d’élan

Pourquoi le manque de confiance en soi touche-t-il si fortement les sociétés dites développées ?

Et si, paradoxalement, c’était notre confort, notre sécurité omniprésente, qui nous avait coupés d’une ressource essentielle : la capacité à nous sentir relié·es à la vie… et ainsi nourrir une forme subtile de manque de confiance en soi ?

 

Le confort peut-il nous fragiliser ?

Les voyages ont ceci de précieux : ils nous permettent de prendre du recul sur nos repères, nos croyances, nos automatismes.
Ils nous ouvrent les yeux sur d’autres manières de vivre — pas forcément plus faciles, mais souvent plus ancrées dans le réel.

Dans certains pays dits en développement, j’ai été frappée par l’autonomie des enfants.
Je les voyais marcher seuls le long de routes fréquentées, jouer près de rivières ou d’escaliers abrupts… visiblement conscients du danger.

Pourquoi ? Parce qu’ils grandissent dans un environnement où rien n’est “sécurisé” à chaque pas.
Ils développent tôt une forme d’attention, de présence.
Ils perçoivent intuitivement les résonances de leurs actes avec le monde qui les entoure.

Quand le confort déconnecte de la réalité

Et dans ce contexte, une compréhension subtile de la vie émerge :
ce que je vis a une résonance, pas dans une logique de cause-effet rigide, mais dans une danse avec le réel.

À l’inverse, dans nos sociétés très cadrées, très sécurisées, nous avons peu d’occasions de percevoir cette résonance directe avec le réel.
Beaucoup en viennent à croire qu’ils sont impuissants, coupés, passifs, dépendants des autres ou du système.

Nous ne contrôlons pas tout. C’est peut-être justement pour cela qu’il est essentiel de revenir à cette conscience intime : celle de notre capacité à nous ajuster à la vie.

Ce n’est pas une injonction à “réussir sa vie”.
C’est une invitation à redevenir présent à ce que la vie met en mouvement en nous, et conscient de notre capacité à y répondre.

 

La confiance en soi ne se pense pas, elle se vit

Ce qu’on appelle souvent “confiance en soi” n’est pas une compétence à acquérir, ni un capital fixe à posséder.

C’est plutôt une qualité de présence : un lien intérieur à cette part de nous qui sait traverser, accueillir, s’adapter.
Et cela ne peut émerger que dans l’expérience directe.

Or, si tout dans notre vie a été balisé, sécurisé, prévu par d’autres, quand avons-nous eu l’espace d’explorer cette confiance ?

Pas étonnant que tant de personnes doutent.
Ce doute ne vient pas d’un défaut en soi.
Il vient du manque d’expérience vivante de sa propre capacité à traverser la vie.

 

Reconnectez-vous à la vie pour dépasser le manque de confiance en soi

Un enfant ne comprend pas le feu tant qu’il ne l’a pas approché.
On peut lui dire, lui expliquer, mais c’est dans l’expérience sensible qu’il intègre vraiment.

Pas besoin de se brûler gravement pour apprendre.
Juste d’être en lien avec ce qui est là, d’en tirer une compréhension intime.

C’est pareil pour nous.
Tant qu’on ne vit pas par soi-même, on reste dépendant des peurs héritées, des injonctions extérieures, des projections mentales.

C’est pourquoi il est essentiel d’oser passer à l’expérience directe.

C’est en osant vivre une situation — même modeste — qu’on affine sa perception, qu’on découvre ses élans, ses limites, ses ressources.

La vraie confiance naît de là :
Non pas d’un « je peux tout contrôler », mais d’un « je peux vivre ce qui se présente, et sentir comment ça bouge en moi ».
Et peu à peu, ce manque de confiance en soi se dissout dans l’expérience.

 

Vous pouvez vous surprendre

Beaucoup de personnes que j’accompagne pensaient qu’elles n’étaient “pas faites pour autre chose”.
Et pourtant…

Certaines ont changé de voie après 15 ou 20 ans dans la même entreprise.
D’autres ont repris des études à 40 ou 50 ans.
D’autres encore ont lancé leur propre activité dans un domaine qui les nourrissait profondément.

Pourquoi pas vous ? Et surtout, pourquoi pas maintenant ?

Il ne s’agit pas de “se dépasser” ou de “réussir sa vie” comme un objectif.
Mais plutôt d’oser être curieux·se de ce que la vie pourrait vous montrer, si vous lui laissiez un peu plus d’espace.

 

Si cet article résonne, et que vous sentez qu’il est temps de retrouver un lien plus clair, plus doux, plus puissant à vous-même, je vous propose un diagnostic offert de votre situation.

Un moment pour faire le point. Pas pour “faire plus”. Mais pour peut-être, faire autrement. Car parfois, c’est grâce à un petit pas que commence une grande bascule.

👉 Prenez rendez-vous ici

Decouvrez d'autres ARTICLES

Augmentation de salaire : et si vous couriez après une illusion ?

Augmentation de salaire : et si vous couriez après une illusion ?

Nouveau départ : êtes-vous à la croisée des chemins ?

Nouveau départ : êtes-vous à la croisée des chemins ?

Le bonheur existe-t-il vraiment ?

Le bonheur existe-t-il vraiment ?

L’arrogance du savoir : croire qu’on sait… et passer à côté

L’arrogance du savoir : croire qu’on sait… et passer à côté

laissez-MOI un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec

{"email":"Email address invalid","url":"Website address invalid","required":"Required field missing"}

Evelyne Degueurce

☀️ J’accompagne celles et ceux qui cherchent du sens et souhaitent se reconnecter à leur essence profonde ☀️


Où suivre mon actualité ?